Une expédition extraordinaire 

En février 2024, sept étudiants de l’ISAE-SUPAERO ont embarqués pour une mission martienne... dans le désert de l’Utah, aux États-Unis.

Chaque année, The Mars Society permet à des élèves de l’ISAE-SUPAERO de participer à cette aventure.

Objectif : préparer les futures missions spatiales habitées sur Mars et réaliser des expériences scientifiques en coopération avec des chercheurs et des entreprises.

Léa, Yves, Marie, Mathurin, Lise, Erin et Léo sont désormais rentrés en France après quatre semaines au sein de la Mars Research Station (MDRS).

Erin Pougheon nous raconte cette expérience incroyable :

• Quel moment de votre mission était la plus intense ?

"Tous les moments de la mission étaient très intenses. Le premier jour de mission, où nous sommes entrés en simulation et avons fermé la porte de la station, représente un moment fort pour tout le monde car c'était la concrétisation d'un an de travail qui prenait enfin vie !"

• Quel est le moment qui a généré le plus d'émotions ? 

"Pour ma part, c'est la fin de la simulation et la sortie de la station après les quatre semaines enfermés. Les sensations de l'extérieur après avoir été quatre semaines à l'intérieur de la station étaient vraiment intenses et émouvante car elles signifiaient aussi la fin de la partie opérationnelle de la mission."

• Comment vous répartissiez vous les tâches ? 

"Les tâches étaient très bien réparties : chacun avait des missions spécifiques qui mettaient en valeurs ses compétences particulières, mais nous avons aussi beaucoup travaillé tous ensemble, en équipe. La vie en confinement s'est bien passée aussi. Nous avons su nous adapter les uns aux autres et nous étions très heureux de partager cette expérience incroyable tous ensemble. Nous avons vraiment passé de bons moments dans la station"

• Si vous aviez l’opportunité d’aller (vraiment) sur Mars après cette expérience, est-ce que vous iriez ?

« C’est une question difficile ! Chaque membre de l’équipage aurait sa réponse à donner. Dans tous les cas, nous ne voyions pas du tout notre mission analogue comme une façon de s’entraîner pour être astronaute, pas du tout. Le but de la mission analogue est avant tout de faire avancer la science et la recherche dans le milieu du spatial. Après, il est certain que nous sommes tous touchés et passionnés par ce domaine et que partir un jour dans l’espace fait rêver beaucoup d’entre nous. Personnellement, c’est quelque chose que j’aimerai vraiment faire un jour. De là à aller sur Mars, je ne sais pas, je souhaiterai que ma contribution puisse faire avancer la recherche et aider le domaine spatial avant tout. »